Communiqué des associations amazighes en France
Suite à l’appel de nombreux associations des droits de l’homme, associations amazighes et associations de la communauté AitBaamran, des dizaines de franco-marocains ont répondu présents.
Les manifestants se sont déplacés au parvis des droits de l’Homme à Trocadéro pour défendre les libertés et les droits qui sont de plus en plus menacées dans notre cher pays le Maroc. Un constat amer qui se traduit par plusieurs arrestations arbitraires des militants amazighs ainsi que des militants des droits de l’Homme, notamment à Sidi-Ifni.
Les manifestants contestent ainsi contre Le non-respect de l’accord maroco-espagnol sur Sidi-Ifni et la mauvaise gestion de cette ville par le Maroc depuis sa réintégration en 1969. En Effet, le manque de la démocratie locale, l’arrestation systématique des jeunes, l’augmentation du chômage et de la pauvreté, la mise à mort des activités économiques, notamment le port de Sidi-Ifni et la dégradation des infrastructures ne font qu’exacerber les tensions.
Les manifestants désavouent également le projet de la honte. Celui des lois organiques relatives à l’insertion de l’amazighité dans la vie publique. Un projet qui décale de quinze ans la mise en place concrète de l’amazighité. D’autant plus que certains points relèvent de l’urgence, notamment la généralisation de l’enseignement, le plaidoyer judiciaire et la formation bilingue de l’ensemble des fonctionnaires de l’Etat. Le projet n’a pas non plus abordé toute la sphère publique dans ces multiples dimensions et n’a pas traité les droits des marocains de l’étranger d’apprendre de l’amazigh et de donner des prénoms amazighs à leurs progénitures.
Alors que le scandale de la corruption légalisée qui s’intitule « les serviteurs du pouvoir » continue à faire coller de l’encre, les manipulations politiques et le manque de de patriotisme ont vidé la constitution de son âme, c’est ainsi que les instances de l’Etat votent et légifèrent des dispositifs qui détruisent des acquis démocratique et socio-culturels notamment la mise en cause de droits de grève et la dégradation des droits individuels y compris de consciences.
Nous, les associations présentes, faisons appel à La conscience des élites irréprochables « propre moralement » et Comptons sur La lutte populaire pacifique pour :
Une Nouvelle constitution démocratique qui ouvre la voie vers une monarchie parlementaire.
Le statut officiel de la langue amazighe au même titre que la langue arabe, avec l’obligation immédiate de sa mise en œuvre.
Une dotation financière soit réservée exclusivement aux régions qualifiées de Maroc inutile, notamment Sidi-Ifni !
L’ouverture d’une enquête sur les scandales de corruption qui éclabousse le Maroc.
Le Boycotte de la mascarade politique « élections législatives » prédestinée.
La libération immédiate de l’ensemble des prisonniers politiques.
ASDOM.
Tamaynut-France.
TIDI.
ACAL.
LECIVIM
Les manifestants se sont déplacés au parvis des droits de l’Homme à Trocadéro pour défendre les libertés et les droits qui sont de plus en plus menacées dans notre cher pays le Maroc. Un constat amer qui se traduit par plusieurs arrestations arbitraires des militants amazighs ainsi que des militants des droits de l’Homme, notamment à Sidi-Ifni.
Les manifestants contestent ainsi contre Le non-respect de l’accord maroco-espagnol sur Sidi-Ifni et la mauvaise gestion de cette ville par le Maroc depuis sa réintégration en 1969. En Effet, le manque de la démocratie locale, l’arrestation systématique des jeunes, l’augmentation du chômage et de la pauvreté, la mise à mort des activités économiques, notamment le port de Sidi-Ifni et la dégradation des infrastructures ne font qu’exacerber les tensions.
Les manifestants désavouent également le projet de la honte. Celui des lois organiques relatives à l’insertion de l’amazighité dans la vie publique. Un projet qui décale de quinze ans la mise en place concrète de l’amazighité. D’autant plus que certains points relèvent de l’urgence, notamment la généralisation de l’enseignement, le plaidoyer judiciaire et la formation bilingue de l’ensemble des fonctionnaires de l’Etat. Le projet n’a pas non plus abordé toute la sphère publique dans ces multiples dimensions et n’a pas traité les droits des marocains de l’étranger d’apprendre de l’amazigh et de donner des prénoms amazighs à leurs progénitures.
Alors que le scandale de la corruption légalisée qui s’intitule « les serviteurs du pouvoir » continue à faire coller de l’encre, les manipulations politiques et le manque de de patriotisme ont vidé la constitution de son âme, c’est ainsi que les instances de l’Etat votent et légifèrent des dispositifs qui détruisent des acquis démocratique et socio-culturels notamment la mise en cause de droits de grève et la dégradation des droits individuels y compris de consciences.
Nous, les associations présentes, faisons appel à La conscience des élites irréprochables « propre moralement » et Comptons sur La lutte populaire pacifique pour :
Une Nouvelle constitution démocratique qui ouvre la voie vers une monarchie parlementaire.
Le statut officiel de la langue amazighe au même titre que la langue arabe, avec l’obligation immédiate de sa mise en œuvre.
Une dotation financière soit réservée exclusivement aux régions qualifiées de Maroc inutile, notamment Sidi-Ifni !
L’ouverture d’une enquête sur les scandales de corruption qui éclabousse le Maroc.
Le Boycotte de la mascarade politique « élections législatives » prédestinée.
La libération immédiate de l’ensemble des prisonniers politiques.
Les associations signataires :
ATMF.ASDOM.
Tamaynut-France.
TIDI.
ACAL.
LECIVIM