Communiqué :la mise à mort lente de notre langue et culture amazighes
Le gouvernement vient de publier son projet de loi relatif à l’insertion de l’amazighité dans la vie publique. Un projet qui ne peut satisfaire que les ennemis de l’amazighité y compris les opportunistes amazighs ! un projet que nous qualifions d’une déception totale.
Certes nous n’attendons pas de miracle de la part de ce gouvernement anti-amazighs. Mais nous n’attendions pas non plus, une mise à mort lente de notre langue et culture amazighes. Étaler ce projet sur quinze ans est une manipulation grossière. D’autant plus que certains points relèvent de l’urgence, notamment la généralisation de l’enseignement, le plaidoyer judiciaire et la formation bilingue de l’ensemble des fonctionnaires de l’Etat. Le projet n’a pas non plus abordé toute la sphère publique dans ces multiples dimensions et n’a pas traité les droits des marocains de l’étranger d’apprendre de l’amazigh et de donner des prénoms amazighs à leurs progénitures.
Nous devrons encore attendre 15 ans de plus, sans compter les 6 ans déjà passé après la révision constitutionnelle de 2011 et 15 ans après la création de ’IRCAM en 2001. Ces politiques gouvernementaux, que nous qualifions de désespoir, nous amène à ne plus faire confiance aux acteurs politique du royaume ! La monarchie, les gouvernements successifs et les partis politique n’ont rien montré de positif dans leur programme vis-à-vis de l’amazighité. C’est ainsi que nous rejetons ce projet en question et nous appelons à boycotter la mascarade politique prédestinée. Nous sommes dans la période pré-compagne électorale et notre meilleure réponse sera de tourner le dos et de ne pas la cautionner. Par ce projet, les responsables politiques marocains continuent à sous-estimer la force du mouvement amazigh et risquent de provoquer des confrontations.
Nous, les associations amazighes de France, réclamons l’instauration d’une discrimination positive en faveur des amazighs et de l’amazighité. Dans ce sens, l’Etat doit enrichir son actuel projet et le réaliser dans la durée de cinq ans à venir. Et doit adopter des mesures législatives contraignantes ainsi que des politiques culturelles et éducatives pour réconcilier le Maroc avec sa langue et son histoire. Nous exigeons également qu’une dotation financière soit réservée exclusivement aux régions peuplées majoritairement d’amazighs, des régions qualifiées de Maroc inutile !
Tidi.
Tiwizi59.
Certes nous n’attendons pas de miracle de la part de ce gouvernement anti-amazighs. Mais nous n’attendions pas non plus, une mise à mort lente de notre langue et culture amazighes. Étaler ce projet sur quinze ans est une manipulation grossière. D’autant plus que certains points relèvent de l’urgence, notamment la généralisation de l’enseignement, le plaidoyer judiciaire et la formation bilingue de l’ensemble des fonctionnaires de l’Etat. Le projet n’a pas non plus abordé toute la sphère publique dans ces multiples dimensions et n’a pas traité les droits des marocains de l’étranger d’apprendre de l’amazigh et de donner des prénoms amazighs à leurs progénitures.
Nous devrons encore attendre 15 ans de plus, sans compter les 6 ans déjà passé après la révision constitutionnelle de 2011 et 15 ans après la création de ’IRCAM en 2001. Ces politiques gouvernementaux, que nous qualifions de désespoir, nous amène à ne plus faire confiance aux acteurs politique du royaume ! La monarchie, les gouvernements successifs et les partis politique n’ont rien montré de positif dans leur programme vis-à-vis de l’amazighité. C’est ainsi que nous rejetons ce projet en question et nous appelons à boycotter la mascarade politique prédestinée. Nous sommes dans la période pré-compagne électorale et notre meilleure réponse sera de tourner le dos et de ne pas la cautionner. Par ce projet, les responsables politiques marocains continuent à sous-estimer la force du mouvement amazigh et risquent de provoquer des confrontations.
Nous, les associations amazighes de France, réclamons l’instauration d’une discrimination positive en faveur des amazighs et de l’amazighité. Dans ce sens, l’Etat doit enrichir son actuel projet et le réaliser dans la durée de cinq ans à venir. Et doit adopter des mesures législatives contraignantes ainsi que des politiques culturelles et éducatives pour réconcilier le Maroc avec sa langue et son histoire. Nous exigeons également qu’une dotation financière soit réservée exclusivement aux régions peuplées majoritairement d’amazighs, des régions qualifiées de Maroc inutile !
Associations signataires :
Tamaynut france.Tidi.
Tiwizi59.